VTC privés contre Taxify

Publié le 11 octobre 2017 à 10:27

La semaine dernière, un nouveau venu a commencé à faire parler de lui dans le monde des VTC. Son nom ? Taxify. Une société estonienne qui n’a sans doute pas fini de faire parler d’elle. Cette compagnie est arrivée avec une idée en tête : faire de l’ombre à Uber en cassant les prix.

Taxify, une start-up pleine de fougue

L’objectif de Taxify est de mettre fin au monopole tenu par Uber dans Paris et par la même, de prouver que de petites sociétés européennes peuvent aussi arriver à conquérir le cœur des Français en s’emparant d’une part significative des parts de marché afin de faire de la concurrence au géant américain.

Taxify clame en principal argument de choix qu’ils seront toujours moins chers que Uber. De plus, pourquoi les VTC auraient intérêt à choisir Taxify plutôt que Uber ? Car la commission prélevée sur les courses commandées via la plateforme en ligne s’élève à 15%, contre 25% pour Uber à Paris. Cette baisse de la commission permet d’une certaine manière de séduire les chauffeurs qui désirent profiter des conditions les plus séduisantes possible.

Actuellement, la société estonienne revendique 5 000 chauffeurs parisiens déjà préinscrits sur leur plateforme. Pour faire croitre ce nombre, la start-up prévoit déjà de mettre en place des primes afin de réussir à convaincre les chauffeurs d’utiliser leur plateforme.

Une lutte a commencé

Au début se tenaient deux combattants, on a alors assisté à une lutte entre les taxis et les VTC. Maintenant, la capitale française est à nouveau chamboulée par une nouvelle lutte en devenir. Ce combat oppose les VTC contre Taxify. Le principal point noir étant que Taxify essaie de casser les prix du marché pour s’y faire une place de choix.

C’est donc lundi en début d’après-midi que la première bataille a commencé. Quelques VTC ont bloqué le bureau de recrutement de Taxify qui venait d’ouvrir ses portes à Paris.  Le bureau n’y a pas résisté, et le propriétaire de l’immeuble a ensuite décidé de le fermer. Certains chauffeurs zélés sont tout de même restés devant afin de vérifier que le bureau ne rouvre pas ses portes.

Et pour finir…

Comment une start-up peut-elle arriver sur un marché déjà saturé et espérer s’emparer d’une part importante, tout en cassant les prix ? Sans doute grâce au soutien du géant chinois des taxis et VTC, j’ai nommé Didi Chuxing. Celui même qui a racheté Uber en Chine l’année dernière.

Quid du fait que Uber ne s’en sorte pas et continue à perdre constamment de l’argent ? Pour l’heure, attendons et voyons ce que l’avenir nous réserve.